Samedi 12 mars 2022
Épitomé
d’une partie footballistique contre 13 joueurs d’Espalion 2, de leurs
supporteurs et du vent.
Temps : 6 beauforts, houle prononcée, mais sans vagues scélérates.
Pelouse : Bonne de loin, mais loin d'être bonne.
Arbitre : Chahuté.
Compo :
Denis
Angel Nico R. Perlou Dodo
Nico P. Garab Nico C.
Léo
Gayou Hugo
Banc : Julian Thib Julien
Contre toute attente, le terrain est plutôt sec alors qu'il avait plu
toute la journée par chez nous, c'est toujours ça de pris ! Par contre,
il y a pas mal de faux-rebonds, mais nous en avons vu d'autres et cela
fourni toujours une excuse bon marché en cas de contrôle manqué…
Nous
sommes tous d'accord sur l'objectif, ramener les trois points de ce
déplacement. Problème : l'autre équipe a sûrement la même idée, celle-ci
étant confortée par le fait qu'ils sont invaincus à domicile cette
saison.
Dès le début de la partie, nous remarquons qu’il aurait pu être utile de
prendre des boules Quies afin de ne pas entendre les supporters locaux
beugler de manière con...tinue durant toute la partie !
Le match démarre
bien puisque après moins de dix minutes, notre "Pipeau" Inzaghi
intercommunal réalise une demi volée en un temps à l'extérieur du grand
rectangle qui fusille le gardien (pourtant sur la trajectoire) : 0-1,
voilà un bon départ !
Nous continuons sur notre lancée et quelques minutes plus tard, Hugo
double la mise, les choses se mettent bien en place. Le reste de la
première mi-temps est sous contrôle, mis à part leur ailier qui est
assez vif et filerait presque la gerbe à Angel à force de changer de
direction. Mais leurs incartades restent finalement inoffensives puisque
nous rejoignons les vestiaires sur ce 0-2, tout en ayant encore eu
quelques belles occasions.
Dans les vestiaires, il est collégialement décidé qu'il serait de bon
ton d'éviter de relancer l'équipe adverse alors qu'on a le match en
main, comme cela nous arrive parfois (bon, OK, à tous les matchs en
fait...).
Le début de la deuxième mi-temps est largement différent, le
vent ayant échangé son maillot durant la pause, nous jouons maintenant à
11 contre 12. De plus, les adversaires sont déchaînés et chaque relance
de notre part revient tel un cheval au galop fuyant la marée du Mont
Saint-Michel. Assez vite une "intervention" de Nico R. ne nous fait pas
passer loin d'un penalty, un autre joueur tente également d'en obtenir
un en tombant après m'avoir couru dedans, la sanction viendra finalement
d'une main d'Angel après une Brésilienne de la part de toute la défense
dans notre grand rectangle.
Le reste de la deuxième mi-temps n'est pas très académique, le vent
rendant les dégagements de Denis aussi longs que ceux d'un lapin de six
semaines et de toutes façons, nous loupons la moitié de nos têtes à la
réception et les relances ne sont pas beaucoup plus précises dès
qu'elles dépassent les 5 mètres. Dans l'autre sens, chacun de leurs
ballons se transforme en dangereuse passe en profondeur.
Alors que l’on se dirige vers la fin du match, Garab décide d'enfin
désactiver la fonction aléatoire de son pied et envoie une pataaaaate
(BIM !) à la réception d’un coup-franc afin de sceller notre victoire
sur le score de 1-3. Ouf, cela permet d'enfin faire taire les
supporteurs après 90 minutes à vociférer leur amour pour notre numéro 10
(Léo) et leurs projets pour la voiture de l'arbitre…
Au final, voilà encore 3 bons points dans la besace, il n’était pas
facile de venir gagner ici.
Le Maygou sera décerné à Nicolas P. à cause
de son élégance naturelle, avec et sans balle au pied, cela en
deviendrait presque indécent si ce n’était aussi beau. Personne n’étant
en mesure de donner une autre raison, ceci est la seule explication
plausible.
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